dimanche 17 mai 2009

De la fiabilité de Wikipedia

Nous parlions en troisième il y a une semaine ou deux de la fiabilité que l'on peut accorder à Internet et notamment à Wikipedia, célèbre encyclopédie en ligne dont les articles sont rédigés par les internautes. Voici un article du Figaro qui nous donne un exemple concret.

Des journaux piégés par une fausse citation sur Wikipedia

Constance Jamet (lefigaro.fr) 
07/05/2009 |

Pour démontrer le mauvais usage du Web que peuvent faire les journalistes, un étudiant a ajouté à la page consacrée à Maurice Jarre des propos inventés. Une citation reprise par de nombreux quotidiens anglo-saxons.


C'est une citation qui s'est retrouvée dans les colonnes des quotidiens et des blogs anglo-saxons du monde entier. Lors de la disparition fin mars du musicien français Maurice Jarre, plusieurs journaux anglais, comme The Guardian et The London Independent, mais aussi de prestigieux quotidiens indiens etaustraliens, reprennent dans leurs nécrologies une pensée «poétique» de l'artiste : «On pourrait dire que ma vie elle-même a été une musique de film. La musique était ma vie, la musique m'a donné la vie, et la musique est ce pourquoi je vais rester dans les mémoires longtemps après que je quitterai cette vie. Quand je mourrai, il y aura une dernière valse jouant dans ma tête, que je pourrai seul entendre». Problème, cette phrase n'a jamais été prononcée par le compositeur, disparu à 84 ans des suites d'un cancer.

Elle est issue de l'imagination de Shane Fitzgerald, un jeune homme de 22 ans étudiant la sociologie et l'économie à University College Dublin. L'étudiant irlandais a révélé mercredi avoir berné la presse en publiant de fausses citations sur Wikipedia.

A la recherche d'un sujet d'exposé pour son cours sur la globalisation, l'étudiant décide de démontrer à quel point les journalistes sont dépendants des informations circulant sur Internet, en faisant une petite expérience pratique sur Wikipedia, «site consulté par de nombreux journalistes». Peu après la mort du compositeur de «Lawrence d'Arabie», il publie sur la version anglaise de l'encyclopédie en ligne cette fameuse citation. Wikipedia se montre méfiante, la citation n'ayant pas de sources, elle la supprime. Mais déterminé, Shane Fitzgerald la reposte. A son troisième essai, la déclaration apocryphe échappe à la vigilance des modérateurs et reste vingt-cinq heures en ligne. Assez pour être reprise notamment par The Guardian, The London Independent, BBC Music Magazine ou le Daily Mail.

Scrupules éthiques

Ce succès a dépassé toutes les espérances de Shane. «Je ne m'attendais pas à ce que ça aille si loin. Je m'attendais à ce que ça se retrouve sur des blogs ou des sites, mais par sur des journaux de qualité», a-t-il déclaré à l'Irish Times. Toutefois le jeune homme confie s'être posé des questions sur l'éthique d'une telle démarche. «Avais-je le droit d'utiliser la mort de quelqu'un pour pratiquer cette expérience sociale ? Mais lorsque que j'ai appris à la télé sa disparition, j'ai su que j'avais le bon sujet, une nouvelle sur laquelle les journalistes seraient sous pression pour écrire vite. J'ai donc essayé de trouver une phrase qui ne porterait pas préjudice à la réputation de Maurice Jarre», se rappelle-t-il.

A la grande surprise de l'étudiant, qui finalement change de sujet d'exposé, les semaines passent et les journaux ne se rendent compte de rien. Shane décide alors de leur révéler par e-mail la supercherie. Le Daily Mail et le BBC Music Magazine ont depuis retiré la citation, qui reste cependant visible sur denombreux sitesThe Guardian a lui non seulement publié un erratum mais aussi un article à ce sujet.

«Le moment choisi par Shane pour mettre en ligne son canular ne pouvait être mieux choisi. Shane a modifié la page Wikipedia de Maurice Jarre dans la nuit, quelques heures après l'annonce de son décès [révélée vers 23 heures, heure de Paris le dimanche 29 mars]. Nous avons donné le sujet le lendemain matin à un journaliste qui n'avait que quelques heures pour rédiger son papier», a reconnu le quotidien. «Ce qui est inquiétant c'est que n'avons découvert le pot aux roses que parce que l'auteur de cette farce s'est dénoncé». «Toutefois, la morale de l'histoire n'est pas que les journalistes doivent cesser de regarder Wikipedia mais qu'ils ne devraient pas reproduire des informations dont ils ne peuvent retracer l'origine», ajoute The Guardian, qui regrette que Shane Fitzgerald ait attendu un mois avant de révéler la vérité.

La société de consommation




Il est un objet dont l'usage nous paraît évident mais qui est emblématique de la société de consommation instaurée lors des Trente Glorieuses : le caddie. Grâce à lui, la ménagère peut faire des courses en quantité au supermarché. Elle peut les ramener chez elle 
grâce à sa voiture et les conserver grâce au frigidaire... mais aujourd'hui notre caddie à roulette est concurrencé par un adversaire de poids : le caddie virtuel. Quelques textes pour découvrir cette histoire :



Les origines du Caddie
Oklahoma. 1937, Sylvan N. Goldmann, épicier, a déjà abandonné les vitrines et le comptoir pour convertir son échoppe en 
libre-service. Mais il remarque que le client cesse d'attraper les articles en rayon quand son sac à provisions commence à lui peser au bout
 du bras. Dans un premier temps, notre bonhomme a donc l'idée de flanquer chaque acheteur d'un employé chargé de porter les emplettes. Et puis un jour, voya
nt un panier posé sur une chaise, il a l'illumination. Il suffit de mettre des roulettes à la chaise, et le tour est joué, mon client devient autonome, se dit-il. 
Le premier chariot était né : une sorte de chaise pliante à roulettes sur laquelle les gens posaient leur panier pour faire le tour du magasin. L'ancêtre trône désormais au musée national de l'Histoire américaine à Washington, tandis que sa nombreuse descendance a envahi notre quotidien, devenant la figure emblématique de la société de consommation (…).
Rudolf Wanzl de Düsseldorf, est le premier en Eur
ope, à se lancer dans la fabrication de chariots. Aujourd'hui, le coup d'œil dans le rétroviseur trouble cet homme de 75 ans, qui vient juste de lâcher la direction opérationnelle de son entreprise à son fils. En 1947, avec son père et un apprenti, il commence la fabrication de chariots pliants équipés de deux paniers amovibles. Cinquante ans et quelques innovations plus tard, il en sort un million par an et revendique le titre
 de leader mondial.

«J'ai tout de suite compris que ça allait marcher du feu de Dieu», explique-t-il. En 1948, le Deutsche Mark remplace le Reichsmark, et les Allem
ands affamés reçoivent 2 tickets de rationnement de 60 marks. «Avant, les gens n'avaient pas d'argent et c'était le règne du marché noir», se souvient Rudolf Wanzl. D'un seul coup, les vitrines se garnissent. Quelques mois plus tard, une coopérative de Hambourg ouvre un vrai libre-service : 276m2, 600 articles proposés... 

Jacqueline Coignart, Libération, Les objets du siècle, 1999


Le développement du caddie et des hypermarchés 1960-
1980
En Alsace, un rival s'active. Raymond Joseph, amateur de golf, dépose une version francisée du
mot «caddy» pour son modèle de chariot qui sort en 1957. Comme Frigidaire, le nom s'impose... mais chez les seuls Français. Le mutique Alsacien, qui sait ce
 que brevet veut dire, ne sort de sa réserve que pour réclamer des royalties aux imprudents utilisateurs de son nom déposé. Ce qui ne l'empêche pas de prospérer. Basés à Schiltigheim, près de Strasbourg, les Ateliers réunis Caddie sont portés par la modernisation du commerce dans l'Hexagone. Un premier super de 750 m2 s'installe dans le XVIIe arrondissement de Paris au printemps 1957, et c'est l'inflation des surfaces jusqu'à l'ouverture, en 1963, du Carrefour de Sainte-Geneviève-des-Bois (2 300 m2).
Voitures, réfrigérateurs et congélateurs se démocratisent. Les chariots se multiplient, gagnent en profondeur. Les hypers succèdent aux supers. Wanzl, qui a déjà débordé sur la Suisse, l'Autriche et le Danemark, décide de lancer une offensive en France en 1981. Il implante une usine à Sélestat..., soit à dix kilomètre des Ateliers réunis Caddie.

Jacqueline Coignart, Libération, Les objets du siècle, 1999Questions


Planète consommation de masse
Plus de mille hypers 

En 1996, on comptait en France: 1 106 hypermarchés (dont 515 de plus de 5 0
00 m2), 6 290 supermarchés et 1 613 maxi discomptes.
87 % des ménages français se rendent dans une grande surface ou un maxi discompte au moins une fois par semaine. Dans l'alimentaire, leur poids est écrasant: 68 % de part d
e marché. Mais les grands distributeurs, à l'instar de Leclerc
, qui entend devenir le premier libraire ou le premier joaillier du pays, ne veulent pas se cantonner à l'alimentaire et se jettent sur tout marché «porteur»: l'informatique, les produits de beauté...

Voitures, chariots, frigos...
Inutile d'entasser des monceaux de victuailles dans un chariot si on ne peut pas les rapporter à la maison, puis les conserver jusqu'à l'ingestion. La voiture et le frigo sont donc les deux prolongements naturels du chariot, et la diffusion des uns a naturellement accompagné celui de l'autre. En 1953, seulement 21 % des ménages possédaient une voiture; ce taux est passé à 70 % en 1981, et à 78 % en 1998 (28 % en ont même une 
deuxième). Dans l'intervalle, le taux d'équipement en réfrigérateur est passé de 19 à 99 %.

Jacqueline Coignart, Libération, Les objets du siècle, 1999


Véhicules «intelligents» 
L'épicerie de demain est déjà sur le Net. Le chariot est personnalisé et stocke des infos sur le client. Il a perdu ses roues en basculant sur l'Internet. Mais, à la différence de son cousin, vulgaire objet métallique du commerce physique, il est intelligent. Le chariot virtuel ne transporte pas que des pâtes, des biscottes ou des pots de yaourt. Il emmagasine des paquets d'informations sur le client, ses goûts, ses habitudes, son po
uvoir d'achat. Et il s'en souvient. C'est même dans sa mémoire que les hypermarchés en ligne vont puiser pour donner à leurs clients l'impression qu'ils sont uniques.
Pour le moment, son usage n'est pas très répandu. Mais, en se promenant dans les allées des quelques supermarchés du Web, on peut déjà se faire une idée de ses capacités. Wal-Mart.com, par exemple. Le numéro un mondial de la distribution a déjà plus de 500 000 références disponibles sur son site. Un clic sur le produit de son choix, et le chariot, ou du moins son avatar logiciel, se remplit. Jusque-là, rien que de très banal. C'est à la deuxième visite que le chariot dévoile ses vertus (ou ses vices). A peine est-on connecté au site que le distributeur reconnaît son client. Il a laissé des traces en se baladant, la fois précédente. Aucune de ses hésitations au rayon café ou à l'hygiène beauté et bien sûr aucun
 de ses achats n'ont donc été ignorés. Si on sait qu'en plus, le client a rempli un questionnaire avant de pouvoir commencer ses courses, cela fait déjà beaucoup de choses dans la mémoire du chariot.
Désormais détenteur d'une kyrielle d'informations sur chacun de ses clients, le supermarché pourra même lui soumettre un chariot personnalisé, rempli au préalable des produits qu'il a l'habitude de choisir: sur une page web, le consommateur retrouvera ses mets et marques favoris. Il ne restera plus qu'à ajouter ou à retrancher certains produits. d'ici à 2005, un tiers des ventes d'agroalimentaire se fera via l'Internet. L'un comme l'autre pensent que les babyboomers devenus des agingboomers, fatigués de porter des 
paquets et de pousser de vrais chariots dans les allées des grandes surfaces, feront leurs courses sur l'Internet.

Jacqueline Coignart, Libération, Les objets du siècle, 1999




samedi 16 mai 2009

Moulinex et les trente glorieuses

Pour illustrer notre cours sur l'économie et la société française après guerre :


Une publicité de 1962 :




Une autre de 1982 :



Fonds de carte

Pour les quatrièmes, voici quelques fonds de carte vierges qui pourraient vous être utiles :


jeudi 9 avril 2009

Alger aujourd'hui

Un article du Figaro qui nous montre bien à travers la Casbah ce qu'est aujourd'hui devenu Alger.




mardi 7 avril 2009

Affiches décolonisation

Quelques affiches de la période coloniale :

Promotion de l'Empire français par le secrétariat d'Etat aux colonies. Sous le drapeau tricolore sont réunis toutes les "races" à travers le monde.





L'OAS défend l'union des peuples en Algérie.



Affiche Viet Minh contre le colonisateur français en 1945 en Indochine.







mardi 31 mars 2009

Le mur de Berlin

Quelques exemples de chansons "engagée" de la guerre froide, où le mur de Berlin est le meilleur symbole du conflit.









Ich bin ein Berliner

Pour les amateurs de films en VO, voici le fameux discours du 28 juin 1963 de Kennedy à Berlin-Ouest.

Notez qu'il commence son discours par une petite phrase qui explicite bien le "Ich bin ein Berliner" qu'on vous demande toujours de commenter et qu'on retrouve rarement dans les traductions :

« Il y a 2000 ans, la phrase la plus glorieuse était "civis romanus sum" (Je suis citoyen romain). Aujourd'hui, dans le monde de la liberté, la phrase la plus glorieuse est "Ich bin ein Berliner"... »





Voici la transcription du discours :

"I am proud to come to this city as the guest of your distinguished Mayor, who has symbolized throughout the world the fighting spirit of West Berlin. And I am proud to visit the Federal Republic with your distinguished Chancellor who for so many years has committed Germany to democracy and freedom and progress, and to come here in the company of my fellow American, General Clay, who has been in this city during its great moments of crisis and will come again if ever needed. 

Two thousand years ago the proudest boast was "civis Romanus sum." Today, in the world of freedom, the proudest boast is "Ich bin ein Berliner." 

I appreciate my interpreter translating my German! 

There are many people in the world who really don't understand, or say they don't, what is the great issue between the free world and the Communist world. Let them come to Berlin. There are some who say that communism is the wave of the future. Let them come to Berlin. And there are some who say in Europe and elsewhere we can work with the Communists. Let them come to Berlin. And there are even a few who say that it is true that communism is an evil system, but it permits us to make economic progress. Lass' sie nach Berlin kommen. Let them come to Berlin. 

Freedom has many difficulties and democracy is not perfect, but we have never had to put a wall up to keep our people in, to prevent them from leaving us. I want to say, on behalf of my countrymen, who live many miles away on the other side of the Atlantic, who are far distant from you, that they take the greatest pride that they have been able to share with you, even from a distance, the story of the last 18 years. I know of no town, no city, that has been besieged for 18 years that still lives with the vitality and the force, and the hope and the determination of the city of West Berlin. While the wall is the most obvious and vivid demonstration of the failures of the Communist system, for all the world to see, we take no satisfaction in it, for it is, as your Mayor has said, an offense not only against history but an offense against humanity, separating families, dividing husbands and wives and brothers and sisters, and dividing a people who wish to be joined together. 

What is true of this city is true of Germany--real, lasting peace in Europe can never be assured as long as one German out of four is denied the elementary right of free men, and that is to make a free choice. In 18 years of peace and good faith, this generation of Germans has earned the right to be free, including the right to unite their families and their nation in lasting peace, with good will to all people. You live in a defended island of freedom, but your life is part of the main. So let me ask you as I close, to lift your eyes beyond the dangers of today, to the hopes of tomorrow, beyond the freedom merely of this city of Berlin, or your country of Germany, to the advance of freedom everywhere, beyond the wall to the day of peace with justice, beyond yourselves and ourselves to all mankind. 

Freedom is indivisible, and when one man is enslaved, all are not free. When all are free, then we can look forward to that day when this city will be joined as one and this country and this great Continent of Europe in a peaceful and hopeful globe. When that day finally comes, as it will, the people of West Berlin can take sober satisfaction in the fact that they were in the front lines for almost two decades. 

All free men, wherever they may live, are citizens of Berlin, and, therefore, as a free man, I take pride in the words "Ich bin ein Berliner."



Et une partie de sa traduction :

"Il y a beaucoup de gens dans le monde qui ne comprennent pas ou qui prétendent ne pas comprendre quelle est la grande différence entre le monde libre et le monde communiste. Qu'ils viennent à Berlin ! Il y en a qui disent qu'en Europe et ailleurs, nous pouvons travailler avec les communistes. Qu'ils viennent à Berlin ! Lass sie nach Berlin kommen ("Qu'ils viennent à Berlin") ! Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur pour empêcher notre peuple de s'enfuir. (...) Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue à nos yeux une offense non seulement à l'histoire mais encore une offense à l'humanité. (...) Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens de Berlin. C'est pourquoi, en tant qu'homme libre, je suis fier de dire : Ich bin ein Berliner ! ("Je suis un Berlinois").



dimanche 29 mars 2009

La puissance des Etats-Unis

Voici une petite illustration de la puissance des Etats-Unis. Quelques photos sont assez spectaculaires.

Paris sans Haussmann ?

Le Figaro nous propose un petit diaporama de Paris avant et après les réformes du baron Haussmann. 

mardi 24 mars 2009

Tunnel sous la Manche


Voici un site qui présente brièvement l'histoire du tunnel sous la Manche, avec par exemple des représentations des tout premiers projets (qui datent je vous le rappelle de 1801), ou d'un projet de pont.


Et vous avez même droit à une petite vidéo : 

samedi 21 mars 2009

Napoléon aux Invalides

Voici une petite étude du tombeau de Napoléon aux Invalides et de tous les symboles et sculptures qui l'entourent.

Récap. Guerre Froide

Voici le genre de petit tableau que vous pouvez tracer pour résumer et mieux apprendre le chapitre sur la guerre froide.

mardi 17 mars 2009

La chute de l'URSS

Un épisode de l'émission de radio "2000 ans d'Histoire", présentée par Patrice Gelinet sur la chute de l'URSS en 1991. C'est assez complexe, mais toujours intéressant.


La guerre froide n'est-elle pas terminée ?

Qui a dit que la guerre froide avait prit fin avec l'effondrement de l'URSS en 1991 ?
Voici un article du Figaro sur la Russie et son armement nucléaire.

lundi 16 mars 2009

Le mur de Berlin

Une petite vidéo expliquant le mur de Berlin :


Le Royaume-Uni

Une petite vidéo intéressante sur le Royaume-Uni : histoire et spécificité, économie, intégration à l'Europe...




Camerone

Voici le récit de la bataille de Camerone (30 avril 1863), que nous avons lu en classe.


mardi 10 mars 2009

Repères spatiaux

Voici quelques jeux en ligne pour réviser vos repères spatiaux :

La Liberté guidant le peuple

Voici une étude de ce fameux tableau de Delacroix sur la révolution de 1830.

Vous pouvez cliquer sur la gauche sur "lancer l'animation" si vous n'avez pas le courage de lire...

Raisons de la Guerre Froide

Voici une petite vidéo (en deux parties) qui expose bien les principales raisons de la Guerre Froide.







Mégalopole japonaise

Voici un petit diaporama qui présente l'organisation de la mégalopole japonaise avec ses forces et ses faiblesses, le tout agrémenté de quelques photos. 


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lundi 9 mars 2009

Quizz guerre froide

Un petit quizz pour vérifier vos connaissances sur la Guerre Froide.

Youri Gargarine

Un petit récit de l'envoi du premier homme dans l'espace, à lire ici.

Les Etats-Unis : croquis de l'organisation du territoire

Voici un petit croquis animé sur l'organisation de l'espace américain.



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jeudi 5 mars 2009

DUDH de 1948

Voici la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Elle a été adoptée par les Nations Unies à Paris en 1948.

Sans véritable portée juridique, ce texte n'a que la valeur d'une proclamation de droits. Cependant, à l'origine, 48 États sur les 58 participants devaient adopter cette charte universelle. Aucun État ne s'est prononcé contre et seuls huit se sont abstenus. Parmi eux, l'Afrique du Sud de l’apartheid refuse l'affirmation au droit à l'égalité sans distinction de naissance ou de race ; l’Arabie saoudite conteste l’égalité homme-femme. La Pologne, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie et l'Union soviétique (Russie, Ukraine, Biélorussie), s'abstiennent, quant à eux, en raison d'un différend concernant la définition du principe fondamental d’universalité tel qu'il est énoncé dans l’article 2 alinéa 1. Enfin, les 2 derniers États n'ayant pas pris part au vote sont le Yémen et le Honduras.
Le texte, inspiré de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, énonce les droits fondamentaux de l’individu et leur reconnaissance et leur respect par la loi. Il comprend aussi un préambule avec huit considérations reconnaissant la nécessité du respect inaliénable de droits fondamentaux de l'homme par tous les pays, nations et régimes politiques, et qui se conclut par l’annonce de son approbation et sa proclamation par l’Assemblée générale des Nations unies.



La Russie communiste

Un autre article parut cette fois en 2006 sur les déportations russes.

Staline

Voici un dossier paru dans l'Express en septembre 2007 sur Staline. Très intéressant.

Guerre Froide

Voici l'adresse d'un site sur lequel on trouve une foule de documents sur le monde depuis 1945, y compris donc la Guerre Froide et la construction de l'Europe.

mardi 3 mars 2009

Front Populaire

Voici un discours de Léon Blum, présentant le nouveau gouvernement du Front Populaire en 1936.

lundi 2 mars 2009

Chronologie de la Guerre Froide

Voici un exemple de chronologie de la période de la Guerre Froide, qui permet de situer les principaux événements et les crises avec en parallèle les présidents américains et les dirigeants russes.



dimanche 1 mars 2009

Pour les croquis

Une petite notice sur le choix des figurés pour mieux cartographier...

Fonds de carte

Pour ceux qui voudraient s'entraîner à faire des croquis ou faire des croquis pour réviser plus facilement, voici quelques fonds de carte pour les chapitres que nous avons déjà traités.




Récit de l'exécution de Louis XVI

Voici un court récit du jugement et de l'exécution de Louis XVI. Bien plus que le 14 juillet 1789, c'est ce 21 janvier 1793 que le destin de la France bascule.

samedi 28 février 2009

Les cahiers de doléances en 1789

Voici à quoi ressemblaient les cahiers de doléances demandés par Louis XVI en 1789. Ce sont ces fameux cahiers par lesquels le roi demande à tous ses sujets de consigner ce qui ne leur plaît pas mais aussi ce qui leur plaît dans le royaume.
On voit ici que la commune d'Issigeac demandait la réunion régulière des états généraux, le vote par tête plutôt que par ordre ou encore la suppression des lettres de cachet.
Tout cela est bien sûr en vieux français, qui se déchiffre sans trop de difficultés si on lit à haute voix.

Lire le cahier de doléances.

samedi 21 février 2009

Les accords de Munich toujours d'actualité

Les accords de Munich sont toujours d'actualité. En 1938, la France et la Grande-Bretagne permettent à Hitler d'annexer les Sudètes pour maintenir la paix. L'événement fait toujours couler de l'encre comme le prouve cet article paru dans le Figaro le 11 octobre 2008. 


C'était avant Munich qu' il fallait réagir
par Eric Zemmour 


La conférence de Munich, où les Alliés abandonnèrent la Tchécoslovaquie au IIIe Reich, est devenue le symbole du défaitisme. Il convient pourtant de remonter plus loin dans le temps.


Munichois : ne désigne pas seulement les habitants de la capitale de la Bavière, mais aussi le caractère des démocraties couardes, qui se couchent devant un dictateur et abandonnent leurs alliés à sa voracité. Dénoncer. Le souvenir de la conférence de Munich et son utilisation stéréotypée aurait amusé Gustave Flaubert, et alimenté son Dictionnaire des idées reçues.

Car les choses sont moins simples. Les Allemands réclamaient que la population germanique des Sudètes puisse abandonner la Tchécoslovaquie pour rejoindre le Reich ; la guerre menaçait ; Mussolini proposa de réunir une conférence internationale de la dernière chance. Celle-ci eut lieu à Munich, les 29 et 30 septembre 1938. Il y avait là l'Anglais Chamberlain, le Français Daladier, l'Italien Mussolini et, bien sûr, celui qu'on appelait encore le chancelier Hitler. Mais pas le Russe Joseph Staline. Au fil d'une négociation au bord du gouffre, les Franco-Anglais laissèrent à Hitler les mains libres pour dépecer la Tchécoslovaquie, à l'effarement de son président Benes.

On connaît le mot célèbre de Churchill : « Ils ont accepté le déshonneur pour avoir la paix. Ils auront et le déshonneur et la guerre. » Celui de Blum sur le « lâche soulagement ». Celui, enfin, de Daladier, accueilli en triomphateur à Paris, par une foule si heureuse d'avoir sauvé la paix, et qui aurait marmonné : « Les cons ! »

Mais en 1938, Chamberlain et Daladier ont-ils eu vraiment tort de se coucher devant Hitler ? Le rapport de force militaire n'était-il pas déjà en faveur de l'Allemand ? N'était-il pas habile de faire le gros dos ? La même question se pose d'ailleurs, rétrospectivement, pour l'affaire polonaise qui déclencha, un an après, la Seconde Guerre mondiale.

En fait, Français et Anglais avaient raté le coche deux ans plus tôt. Lors de la décision prise par Hitler de remilitariser la Rhénanie, qui avait été déclarée zone démilitarisée par le traité de Versailles. Alors, les Allemands sont encore en infériorité. L'état-major de la Wehrmacht regarde Hitler avec un mélange de fureur et d'effroi : si les Franco-Anglais attaquent, les Allemands seront écrasés.

A Paris, le gouvernement d'Albert Sarraut est gêné aux entournures ; il est en pleine campagne électorale ; le Front populaire fait campagne sur « le pain et la paix » ; depuis 1918, l'opinion est profondément pacifiste. Pourtant, Sarraut est décidé à la guerre ; il tonne : « Nous ne laisserons pas Strasbourg sous le feu des canons allemands ! » Il téléphone à son allié anglais. Qui siffle la fin de la récréation. L'heure est à l'appeasement. A Londres, on ne désespère pas de trouver un compromis avec le « chancelier Hitler ». Dans les élites britanniques, jusqu'au roi, l'alliance allemande est une nostalgie. Certains milieux apprécient l'ordre fasciste. Plus profondément, le conflit autour de la Rhénanie repose la question de la rive gauche du Rhin, cette « frontière naturelle » que Danton a donnée en objectif stratégique à la France, que les troupes révolutionnaires ont conquise, que Napoléon a juré de défendre, quitte à perdre son Empire. En 1815, au congrès de Vienne, les Anglais ont pris soin d'installer les Prussiens sur le Rhin, pour contenir l' « expansionnisme français ». En 1918, Clemenceau a réclamé de nouveau cette rive gauche du Rhin. En vain. Les Anglais, hantés par le souvenir de Napoléon, soutenus par les Américains, lui ont claqué la porte au nez. En 1936, la France n'est plus celle de 1800. Elle s'incline devant son grand allié anglais.

En 1938, la chance est passée. C'est pourtant Munich qui est invoqué à tout bout de champ, en n'importe quelle occasion, toujours à tort. Munich, devenu le symbole de la lâcheté des démocraties face à la dictature belliciste. Pas un dictateur qui n'ait été « hitlérisé », depuis Nasser jusqu'à Saddam Hussein, en passant par Poutine ou l'Iranien Ahmadinejad. Pas un responsable occidental qui n'ait été affublé de l'étiquette infamante de « munichois » s'il ose prôner un compromis. Depuis quelques années, l'insulte est utilisée sans discernement, mais avec efficacité, par des intellectuels médiatiques français, pour relayer l'idéologie néo-conservatrice américaine.

Pourtant, Munich est sans doute une matrice du monde moderne, mais pas celle que l'on croit... C'est au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes que les Sudètes souhaitent quitter l'ensemble tchécoslovaque. Le mouvement des nationalités, lancé en 1789 par la Révolution française, ne s'arrête plus. Il a atteint aujourd'hui des micro-nations, des ethnies. Les Catalans, les Ecossais, les Slovaques, les Croates, les Flamands. Même chose pour les Tibétains en Chine. Les Occidentaux ont fini par imposer l'indépendance du Kosovo, région serbe peuplée majoritairement de musulmans albanais. Poutine avait prévenu que « ça leur reviendrait dans la gueule, comme un boomerang ». Il a tenu parole. L'Ossétie du Sud, peuplée de Russes, a fait sécession d'avec la Géorgie. Et tant pis si seule la Russie reconnaît son indépendance.

Jusqu'à quand ce mouvement ira-t-il ? Quelles guerres va-t-il provoquer dans l'avenir ? Il sera trop tard, alors, pour invoquer le souvenir de Munich.

vendredi 20 février 2009

Testament de Louis XVI

Voici la retranscription du testament que Louis XVI a rédigé avant d'être guillotiné. Je crois me souvenir qu'il l'a rédigé d'un trait, sans aucune rature. Je vous laisse le découvrir, il me semble qu'avec le cours vous avez les moyens de tout comprendre. 

Lire le testament de Louis XVI